BONJOUR,
Toi, tu es tout pour moi, la mère offrant son ventre,
La femme offrant son toit, préparant ma naissance,
Au fond de tes entrailles, s’est niché mon essence,
Et de mes épousailles, c’est toi qui est le centre.
Mes premières amours, et mes premiers combats,
C’est tout au fond de toi, que cela se passa,
Et dans le réconfort, de ta douce chaleur,
Je faisais de ton corps, le lit de mon bonheur.
Luttant pour me garder, et moi pour m’en aller,
Tu mettais tout en oeuvre, pour pouvoir accoucher,
Et quand ce fut mon heure, d’enfin me décrocher,
Tu as ouvert ton coeur, tu t’es laissée aller.
Sitôt quitté ton ventre, j’ai rencontré ta peau,
Sur la mienne j’ai senti, l’air de ton souffle chaud,
Pendant que le cordon, qui encore nous liait,
Assurait ma survie, car il me nourrissait.
Puis comme une madonne, qui ne refuse rien,
Voilà que tu me donnes, la pointe de ton sein,
Et tu donnes de ta vie, pour assurer la mienne,
Et ce lait que tu fis, fût un bonheur suprême.
D’une main bienveillante, tu guides mes premiers pas,
Une douceur acceuillante, quand tu ouvres tes bras,
Et toute mon enfance, passée auprès de toi,
Comme mon adolescence, cela ne s’oublie pas.
Puis tu deviens la femme, sujet de mon désir,
Je te déclare ma flamme, l’envie de nous unir,
De créer un foyer, pour encore répéter,
Cette si belle histoire, qui nous a enfantés.
À ton tour tu seras, la mère de nos enfants,
Tu prendras dans tes bras, ces visages souriants,
Tu les élèveras, leur donnant plein d’amour,
Et tu les lâcheras, pour qu’ils t’aiment toujours.
Au soir de notre vie, tu deviens ma compagne,
Allumant la bougie, le soir à la campagne,
Tu veilles sur mon départ, avec la même douceur,
Que malgré le cafard, tu gardes dans ton coeur.
Le 4 JANVIER 1992
Jacques