Author Archives: Jacques Madelaine

Lettre à un homme blanc

Bonjour,

En faisant du ménage, eh oui, j’ai trouvé une feuille, une photocopie délavée d’un article qui m’avait fait sourire, je vous le livre en précisant que ce n’est pas moi l’auteur.

  • Lorsque je nais, je suis noir.
  • Lorsque je grandis, je suis noir.
  • Lorsque je suis malade, je suis noir.
  • Lorsque j’ai froid, je suis noir.
  • Lorsque j’ai peur, je suis noir.
  • Je vais au soleil, je suis noir.
  • Et lorsque je meurs, je suis et je reste noir . . .
  • Toi, homme blanc, quand tu nais, tu es rose.
  • Quand tu grandis, tu es pêche.
  • Quand tu es malade, tu es vert.
  • Quand tu as froid, tu es bleu.
  • Quand tu as peur, tu es blanc.
  • Quand tu vas au soleil, tu es rouge.
  • Et quand tu meurs, tu es mauve.
  • Et tu oses me traiter d’homme de couleur . . .

Merci pour l’auteur(e) inconnu(e)

Jacques

À TOI FEMME !

BONJOUR,

Toi, tu es tout pour moi, la mère offrant son ventre,

La femme offrant son toit, préparant ma naissance,

Au fond de tes entrailles, s’est niché mon essence,

Et de mes épousailles, c’est toi qui est le centre.

Mes premières amours, et mes premiers combats,

C’est tout au fond de toi, que cela se passa,

Et dans le réconfort, de ta douce chaleur,

Je faisais de ton corps, le lit de mon bonheur.

Luttant pour me garder, et moi pour m’en aller,

Tu mettais tout en oeuvre, pour pouvoir accoucher,

Et quand ce fut mon heure, d’enfin me décrocher,

Tu as ouvert ton coeur, tu t’es laissée aller.

Sitôt quitté ton ventre, j’ai rencontré ta peau,

Sur la mienne j’ai senti, l’air de ton souffle chaud,

Pendant que le cordon, qui encore nous liait,

Assurait ma survie, car il me nourrissait.

Puis comme une madonne, qui ne refuse rien,

Voilà que tu me donnes, la pointe de ton sein,

Et tu donnes de ta vie, pour assurer la mienne,

Et ce lait que tu fis, fût un bonheur suprême.

D’une main bienveillante, tu guides mes premiers pas,

Une douceur acceuillante, quand tu ouvres tes bras,

Et toute mon enfance, passée auprès de toi,

Comme mon adolescence, cela ne s’oublie pas.

Puis tu deviens la femme, sujet de mon désir,

Je te déclare ma flamme, l’envie de nous unir,

De créer un foyer, pour encore répéter,

Cette si belle histoire, qui nous a enfantés.

À ton tour tu seras, la mère de nos enfants,

Tu prendras dans tes bras, ces visages souriants,

Tu les élèveras, leur donnant plein d’amour,

Et tu les lâcheras, pour qu’ils t’aiment toujours.

Au soir de notre vie, tu deviens ma compagne,

Allumant la bougie, le soir à la campagne,

Tu veilles sur mon départ, avec la même douceur,

Que malgré le cafard, tu gardes dans ton coeur.

Le 4 JANVIER 1992

Jacques

Le test des trois passoires

Bonjour,

Socrate, avait dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

 » Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? – Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

Les trois passoires ? – Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ? – Non. J’en ai seulement entendu parler. . . -Trés bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ? – Ah non ! Au contraire. – Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certains si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il rete une passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ? – Non, pas vraiment. – Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me racontern’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? « 

Pensez-y bien,

Jacques

ÉCRIRE !

Bonjour,

Pour ce premier jour de l’année 2025, Je vous offre ce petit poème ainsi que tous mes voeux pour les 365 jours à venir !

Prendre la plume,

Une feuille de papier,

Laisser les doigts,

Tracer sur la page blanche,

Les lettres et les mots,

Les idées et les phrases,

Qui coulent de mes pensées,

Se bousculent et se pressent,

Afin d’être exprimées.

Décrire une vision,

Dépeindre une émotion,

Ou choisir ce moyen,

Pour pouvoir à loisir,

Partager une sensation,

C’est comme une musique,

Ou comme un instrument,

Ces mots qui se fabriquent,

Comme souffle le vent !

11 Octobre 1991

Jacques

Le jour se lève

Bonjour,

Le soleil radieux pointe à l’horizon ; après une longue nuit, le jour se lève, et dans le ciel bleu un petit nuage se pare des couleurs du soleil levant pour laisser éclater sa joie.

Dans la noirceur de la nuit sans lune, le petit nuage paraissait bien isolé, mais là, resplendissant de jaune et de rose sur le fond de ciel bleu, il devient important, on le regarde, on ne voit que lui, comme il n’est pas effrayant, on le flatte, on l’apprécie, on lui sourit, et il est heureux !

L’arrivée des chauds rayons du soleil le fait briller au point d’éclipser le bleu du ciel, mais il reste ce petit nuage tranquille bercé par le murmure du vent dans les feuilles des arbres.

Toujours présent et inaccessible, à l’abri du stress et des maléfices de l’homme, c’est peut-être cela que l’on appelle le PARADIS !

Jacques 28 Janvier 1988

Le SOMMEIL

Bonjour,

Nous pouvons identifier six phases importantes dans le sommeil :

1- L’endormissement qui peut varier de 5 à 20 minutes ( voir mon article sur La désidentification qui permet de rendre cette phase plus courte ).

2- Le sommeil léger, lent, superficiel lorsque l’activité cérébrale diminue ainsi que l’activité respiratoire et cardiaque.

3-Le sommeil moyen, lent, profond propice à la récupération mentale, les yeux sont calmes et nous sommes coupés de l’extérieur.

4-Le sommmeil profond qui dure de 2 à 4 cycles pendant lesquels se fait une réparation cellulaire des tissus.

5-Le sommeil trés profond, temps de croissance et régénération pour remplir nos réserves énergétiques.

6-Le sommeil paradoxal ou apparaissent les rêves et la récupération mentale.

Bien sur toutes ces phases ont des durées variables et se répètent au cours de la nuit.

Bon dodo !

Jacques

RENCONTRE

  • Bonjour, Monsieur le nuage,
  • Bonjour à vous et que Dieu vous bénisse,
  • Je suis venu vous trouver pour savoir à quoi vous servez !
  • C’est une bonne question, mais ce n’est pas moi qui peut répondre à votre place .
  • Comment cela à ma place ?
  • C’est trés simple, lorsque vous posez une question, vous attendez la réponse qui vous convient et que vous connaissez dèjà. De ma réponse, vous n’attendez que la confirmation de la vôtre. N’est-ce pas ?
  • Vous êtes trés énigmatique !
  • Non, c,est vous qui posez des questions. Et je peux vous donner des réponses. Un nuage sert à tout ce que votre imagination peut créer. Je m’explique. Si vous voulez le voir doux et tendre plutôt que sombre et menaçant, vous le pouvez. Si vous voulez le voir représenter une forme qui vous est familière, vous le pouvez, Si vous voulez en faire un ami ou un ennemi, vous le pouvez encore.
  • Mais en dehors de votre imagination, il restera toujours un nuage. Sa seule vérité, c’est d’être là, au moment ou vous le regardez, ou lorsque vous y pensez, et c’est déjà beaucoup d’Être!
  • C’est parfois difficile, et peut-être plus pour un nuage. Comment pouvez-vous surmonter toutes les épreuves de la météorologie ?
  • Ce qui est difficile, c’est de rechercher volontairement le compliqué et de se créer des épreuves : c’est-à-dire ce que font les gens en général ! Pour moi, tout est simple. Parfois vous me voyez lorsque les conditions s’y prêtent, et parfois, vous ne me voyez pas mais pourtant je suis toujours là ! Je peux vous apporter la petite touche de couleur qui se détache sur le ciel bleu, mes couleurs varient avec le parcours du soleil, je peux vous abriter du soleil ou vous faire cadeau de quelques gouttes d’eau, je peux vous séduire ou vous importuner, mais ce qui compte, c’est que je sois là pour parler avec vous, et vous dire que je vous AIME !

Jacques (12 janvier 1988 )

Demain !

Bonjour,

Un jour nouveau se lève, il faut le préparer,

Amis sortons du rêve, pour mieux nous éveiller,

Acceptons le passé, mais sans s’y attacher,

Retenons les leçons, qu’il nous a enseignées !

Cette aube qui scintille, le bout de notre nuit,

Construisons la ensembles, tout au long de la Vie.

Ajoutons nos efforts, et notre volonté,

Utilisons nos corps, et toutes nos pensées.

Reconnaissons enfin, que par une ilusion,

Depuis longtemps dèja, règne la confusion.

Et cessons de créer, tous ces désagréments,

Que nous pensons la cause, de mille et un tourments.

Là ou la lumière brille, il n’y a plus de doutes !

Quand l’étoile scintille, elle indique la route,

Laissons s’ouvrir nos coeurs, pour permettre à toujours,

De remplacer nos pleurs, par la joie de l’amour !

le 11 janvier 1991

Jacques

Décalage horaire

Bonjour,

Mon dernier voyage m’a permis de découvrir le décalage horaire dans toute sa splendeur. Habituellement, j’arrive à surmonter cette épreuve, mais cette fois-ci je l’ai vécu de façon intense. En effet, je suis monté dans un avion à Nantes 8:00 du matin, arrivé à Montréal vers onze heures et j’ai pris un autre avion vers six heures pour arriver à Bathurst vers dix heures du soir. J’ai conduit jusqu’à Shippagan ou je suis arrivé vers minuit.

Six heures de décalage entre Nantes et Montréal et une heure dans l’autre sens pour le Nouveau Brunswick.

Il m’a fallu deux jours de désorientation pour retrouver mes cycles jour / nuit ! Tout va bien maintenant et pour la première fois, j’ai accusé le coup. Habituellement il y a des pauses et du repos, mais cette fois-ci, tout s’est fait en 22 heures et en parcourant 7 100 kilomètres dans la seule journée de Lundi !

Habituellement il y a des temps d’attente entre les avions et la voiture, mais cette fois-ci c’est un record .

Jacques

Le facteur Cheval

Bonjour,

Le facteur Cheval était un facteur de Hauterives dans la Drôme, il distribuait le courrier à pied dans la campagne en parcourant 40 kms par jour. Un jour son pied a heurté une pierre dans l’herbe, il l’a mise de côté et il est revenu la chercher avec sa brouette après sa tournée. C’était le début d’une aventure très « extra-ordinaire « .

Pendant trente années il a ramassé des pierres de toutes les tailles pour construire son  » Palais idéal  » !

Je l’ai vu et visité il y a trois semaines et j’ai été estomaqué ! Seul avec ses mains, sa brouette et du ciment il a construit son Palais idéal. Une construction originale avec peu de moyens, unique au monde et qui est toujours en bon état plus de 100 ans après !

Si vous avez la chance de le visiter, vous pourrez mesurer la somme de travail physique qu’il a développée et surtout, ce qui m’a le plus impressionné, c’est l’aspect fini original et les citations qu’il a parsemées autour et dedans son Palais.

Il n’a jamais voyagé et pourtant, il a représenté des régions et des personnages qu’il connaissait par son éducation et la lecture de livres et de journaux de son époque.

Vous pourrez le voir sur internet, mais le voir pour de vrai a été un choc pour moi !

Respect pour ce travailleur infatigable, pour sa créativité, sa culture et même sa philosophie. Son chef d’œuvre est rempli d’une Humanité surprenante et je suis resté  » impressionné  » par cette visite.

Jacques