Bonjour,
En plein cœur de l’hiver, ou bien en plein été,
Dans une immense foule, ou bien dans la forêt,
Je découvre en moi-même, une vieille habitude,
Un sentiment profond, d’absolue solitude.
Autant par le passé, cet état m’effrayait,
Autant dans le présent, je ressens qu’il me plait.
La crainte toujours latente, que j’avais redoutée,
Était qu’un jour ou l’autre, je sois abandonné.
Un jour sur mon chemin, j’ai rencontré un maître,
Oh non pas un gourou, mais quelqu’un qui sait ÊTRE,
Et sans en avoir l’air, au fond de ses propos,
J’ai trouvé la réponse, j’ai trouvé le repos.
Merci encore à Toi, qui m’a fait ce cadeau,
Qui a été pour moi, de ma vie le plus beau,
Le jour ou tu m’as dit, j’entends encore ta voix,
» N’oublie jamais cela, ne T’abandonne pas ! «
J.M. 8 janvier 1991