Bonjour,
Il y a 34 ans j’avais écrit ce texte, or nous sommes en pleine tempête et le voici :
Marchant dans le silence, sur l’épais manteau blanc,
Qui recouvre le sol jusqu’au seuil du printemps,
Je peux sentir la Vie, qui grouille et qui respire,
En respectant la loi, que le froid fait venir.
Les grands arbres gelés, et les buissons cachés,
Sans faire un mouvement, restent fièrement dressés.
Sans en avoir conscience, mais tout en le sachant,
Ils attendent patiemment, un temps plus réchauffant.
Malgré le froid qui pince, j’entends j’en suis surpris,
Dans les arbres qui grincent, des chants, des gazouillis.
Profitant du soleil, de minuscules oiseaux,
Envoient à mes oreilles , de joyeux trémolos.
Une piste apparait, au détour du chemin,
Qui trahit le passage, d’un quelconque lapin.
Et des traces plus petites, se révèlent à mon oeil,
Indiquant la présence, d’un petit écureuil !
11 Janvier 1991
Jacques