Bonjour,
Étant en Vendée à contempler la mer en ce 2 octobre, une légère brise me donne l’idée de vous parler du vent !
J’ai toujours aimé le vent même dans ma tendre enfance du côté de La Rochelle, nous allions en famille sur la plage de Chatelaillon. Mon papa m’avait offert un cerf-volant tout simple qui me procurait un plaisir fou. Après quelques essais infructueux, je découvrais l’existence du vent et surtout la façon de l’utiliser pour que s’élève mon nouveau jouet aux couleurs éclatantes.
Je prenais le contrôle des fils qui me reliaient à mon nouveau jouet, je lui permettait de s’envoler de plus en plus haut, de tourner à droite, à gauche et enfiin de revenir sur le sable : je venais de découvrir le Vent.
Sa force, sa direction, son absence aussi et toute cette énergie que je pouvais utiliser. Plus grand j’apprivoisais le vent en bicyclette, en auto en passant la main par la fenêtre,en regardant les drapeaux qui flottaient, les ailes des moulins majestueuses, les oiseaux petits ou grands qui jouaient avec leurs plumes.
Tout ceci me passionnait, les bateaux à voiles, les avions entraient dans mon univers et je commençais à lire les ouvrages qui portaient sur ce sujet.
Pour me récompenser de la réussite de mon baccalauréat, mon papa, qui était devenu mon père, m’offrit un tour de voilier sur le lac de Zurich, en Suisse. Mon père étant fils de marin connaissait bien la voile et il fut mon premier moniteur . . . !
Par la suite je suivis des cours de voile en Bretagne et je faisais l’acquisition de mon premier dériveur de 4,85 mètres, puis 6,50 avec deux couchettes et enfin un voilier de 8,50 m avec 4 couchettes.
Plus tard arrivait un ULM, ultra-léger-motorisé, et enfin d’autres avions avec une licence de pilote obtenue au Canada !
Tout ceci vous permet de comprendre que je peux dire que je connais bien le vent, je suis même allé aux joies du char à voile sur les belles plages vendéennes !
Jacques