Bonjour,
J’ai retrouvé une citation attribuée à Hippocrate et je vous la partage aujourd’hui :
» . . . car des malades, bien que conscients de la gravité de leur état, retrouvent la santé simplement parce qu’ils ont la satisfaction d’avoir un bon médecin . «
Comment définir un » bon médecin » ? ? ?
Le premier point est l’accueil des patients qui sont dans une situation où l’inquiétude prend beaucoup de place. un accueil froid et distant va augmenter l’inquiétude et un médecin pressé, renfermé et froid va perdre 25% de son efficacité !
Le deuxième point est l’écoute, laisser le temps au patient d’exprimer ses craintes, ses symptômes avec ses mots et ses ignorances de la médecine et un médecin qui coupe la parole et ne donne pas de son temps n’aura pas la chance d’avoir des indices précieux concernant le pourquoi de la consultation.
Le troisième point est le respect, accorder du temps pour mieux cerner l’origine profonde de symptômes de la maladie, difficiles à expliquer par des personnes qui n’ont pas étudié la médecine.
Le quatrième point est l’empathie qui n’est pas enseignée aux médecins, étant moi-même médecin, j’ai été confronté à des collègues qui ignoraient tout de cette qualité pourtant indispensable .
Enfin, le cinquième et dernier point est la douceur de l’accueil qui permet aux personnes fragilisées de se sentir écoutées, importantes et dignes d’être traitées comme des êtres humains fragilisés et faibles.
Hippocrate avait bien raison, un bon médecin doit prendre son temps et le donner à ceux qui lui font confiance pour les remettre sur le chemin de la « gaie-rison » et de la paix intérieure.
Ambroise Paré, chirurgien du roi sur les champs de bataille disait : » Je le soignais, Dieu le guérit ! «
Jacques