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 » Comme une roue qui tourne « 

Bonjour,

Une archive de 1987 !

Comme une roue qui tourne et dont tous les points repassent incessamment dans les mêmes positions, nos jours et nos vies s’écoulent autour de l’axe du monde et chaque point à un moment donné rencontrera un autre point et cela permet que le chemin de la Vie, se déroule vers l’éternité dans la succession du temps et des vies, pour le bonheur de ceux qui acceptent la continuité de ce mouvement qui passe de la naissance à la mort, puis de la mort à la naissance et ainsi de suite, comme la roue tourne, tourne, tourne et tourne encore . . . au-delà du temps et de l’espace !

Pensez-y bien !

Jacques

Mon nuage !

Bonjour,

Voici tiré de mes archives, un texte inspiré en 1990 . . .

Mon NUAGE :

Par un beau jour rempli d’activités, j’ai fait la connaissance d’un Nuage. J’avais la tête en l’air et plein de choses à faire. C’était l’automne. . . En levant le nez, j’ai vu qu’il était là ! Sans le connaitre, sans le toucher, j’ai pensé qu’il devait être doux !

Oh ! je ne pouvais m’attarder car j’avais plein de choses à faire et le nez en l’air ! Puis, peu à peu, j’ai réalisé que ce nuage pouvait m’aider à me protéger de toutes mes activités. Il m’a apprivoisé, je l’ai apprivoisé, on s’est apprivoisés !

Tous les jours, il était là pour me protéger du froid. Il a tout tenté pour me protéger de moi et des jours de pluie. Il m’a parlé d’illusions. Il m’a montré qu’après la nuit vient le jour.

En se déplaçant, il m’a montré que si je voulais voir le soleil, je n’avais qu’à faire comme lui : confiance à la Vie !

Que de merveilleuses folies nous avons faites, il nous est même arrivé de se mouiller ensemble, et là on a appris qu’il y a des limites à nos folies. . . J’ai eu le gout de le garder, mais lorsqu’on aime un nuage, on ne peut l’emprisonner. De plus, j’aime tellement le voir évoluer. Cependant, il est un côté de mon nuage qui est assombri, c’est que je ressens de la culpabilité, de la peur de l’aimer. Si les autres nuages qui sont là dans le ciel, pourraient être malheureux. Et moi aussi d’ailleurs car je ne veux pas les peiner.

Aujourd’hui, j’ai moins d’activités et moins le nez en l’air, j’espère, car avec ou sans mon nuage, il ne reste qu’à moi à faire mon malheur ou mon bonheur. Je dois apprendre à l’aimer sans peur ni culpabilité mais pour cela, j’ai besoin de temps et de limites. Je dois le remercier d’être là mon nuage, car je sais grâce à lui qu’il y a des gens qui vont mourir sans avoir vu la lumière, qui ne sauront jamais ce qu’aimer veut dire.

Je sais que peu importe le temps ou les limites, il est là Je veux apprendre à l’aimer sans attachements ni attentes, et cela pour moi et tous les autres nuages . . .Comme c’est bon de RÊVER ! ! !

Jacques

Les paroles s’envolent et les écrits restent !

Bonjour,

Voici pour confirmer ce titre une poésie retrouvée dans mes archives :

Une fleur . . .

Une fleur m’a dit :  » tu es mon ami !  » À cette fleur, je peux dire qu’elle est pour moi, une oasis de chaleur et d’amour.

Lorsque je suis avec elle, tous deux coupés du monde, je ressens de la paix, de la confiance. Sans le savoir, elle m’apporte tellement . Mais moi, qu’ai-je à lui offrir ? Rien, hélas, rien du tout ! Je lui confie mes joies, mes peines et elle m’écoute. Ses conseils avisés sont bien accueillis, même si parfois discutés !

Cette fleur était déjà bien entourée, même avant que je ne la connaisse. On lui donne ce que nous pensons qui lui est nécessaire. Alors moi, qu’ai-je à lui offrir ? Il est vrai que parfois, ses épines m’ont fait mal, qu’elles m’ont empêché de dormir .

Que veux tu ? J’aime la toucher, même malgré ses épines, son parfum me réchauffe et m’enivre.

Cette fleur m’aide à vivre, il faut bien le dire .

C’est un coin de Paradis dans le jardin secret de mon cœur !

Jacques (année inconnue )

« VIDÉO KILLED RADIOSTAR »

Bonjour,


Pour les moins jeunes, ce titre évoque une chanson à succès du groupe The Buggles dans les années 1970, une époque pendant laquelle les groupes de musiciens étaient connus par les concerts et la diffusion radiophonique et nous les écoutions avec des appareils  » modernes  » appelés « transistors  » ! Cette chanson expliquait que l’apparition des clips vidéos causait du tort aux vedettes de la radiophonie. Ce titre ( et sa signification ) a émergé récemment de mes mémoires et a évoqué pour moi un phénomène identique apparu depuis plusieurs années : l’apparition des séries télévisées a créé un phénomène socio-culturel relativement inquiétant par son côté addictif et désolant par ses contenus. La pandémie n’a fait qu’amplifier le phénomène et les productions ainsi que les diffuseurs ont su comment en tirer profit de manière malsaine. Nous voyons apparaitre de nouvelles formes de dépendance et un phénomène étrange qui se traduit par le fait que si vous ne regardez pas telle ou telle série, vous devenez une personne en situation de handicap !

Les titres sont accrocheurs, je ne les citerais pas, les contenus sont parfois dégradants mais les prises de vues et les acteurs sont excellents, un cocktail qui somme toute est efficace pour séduire et augmenter les cotes d’écoutes génératrices de soi-disant  » beaux dollars « . Les impacts psychologiques et comportementaux sont beaucoup plus pernicieux et ne seront pleinement reconnus que beaucoup plus tard. La  » culture des séries  » est en train de formater de jeunes générations qui feront le désespoir de leurs parents si des mesures ne sont pas mises en place.

Désolé de vous décevoir !

Jacques