Bonjour,
Le mécanisme du lâcher-prise n’est pas une science infuse ni un résultat des fonctions de notre cerveau, puisque celui-ci a pour unique fonction de collecter et conserver jalousement toutes nos connaissances et tous nos acquis. Lorsque nous souhaitons effectuer un lâcher-prise, nous nous trouvons devant un choix cornélien : » Lâcher et tout perdre » ou » Conserver et ne rien lâcher » .
Lâcher-prise, nous renvoie inexorablement au tout début de notre vie humaine, lorsque notre » maman » nous » expulse » de ses confortables entrailles pour nous permettre de découvrir notre liberté de choix et notre individualité ( mot composé de la fusion entre individu et dualité) et cette toute première expérience traumatisante va rester inscrite dans notre subconscient et nous poursuivra toute notre vie jusqu’au dernier lâcher-prise que certains appellent la mort et d’autres la séparation ou l’abandon du corps par l’esprit ou l’âme immortelle.
Dans le cours de notre vie, l’expérience du lâcher-prise sera donc une expérience difficile, assimilée à la fin d’une souffrance et donc à une forme de renaissance. Un saut dans l’inconnu, comme un premier saut en parachute ou toute autre décision majeure de modification ou de transformation de notre vie intérieure ou extérieure. Nous devons » abandonner » notre sécurité, notre confort, nos relations pour aller vers l’inconnu, l’insondable et traverser ainsi la porte du doute et de la peur comme l’a dit un grand homme : » Partir, c’est mourir un peu et mourir, c’est partir beaucoup ! » . . . L’art de lâcher-prise est donc un choix ultime sachant que le pire choix est de ne pas faire de choix !
Jacques
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