Bonjour,
L’ambulance se met en route pour Moncton avec à son bord, les deux blessés de la veille et deux infirmières, toujours dans des conditions de tempête car il est tombé un mètre quatre vingt de neige durant la fin de semaine.
Le voyage a donc été mouvementé et assez long, mais j’avais reçu une autre dose de potion magique et je ne souffrais pas, au contraire, je passais mon temps à monter et démonter des boites de cartons et lorsque j’ouvrais les yeux, il n’y avait plus de boites et elles réapparaissaient dès que je refermais les yeux.
J’ai bien essayé de prévenir l’infirmière qui était tournée vers l’autre patient ( impatient ) et je n’arrivais pas à la toucher pour attirer son attention.
Ceci m’a valu un bon fou-rire quand j’ai revu l’autre infirmière qui m’a raconté avoir bien rigolé car elle croyait que je cherchais à attraper les fesses de sa collègue… loin de moi cette idée, mais j’ai bien ri ( Ce ne sont pas les évènements qui comptent, mais la façon dont nous les vivons ! ).
Le trajet nous a conduit à l’hôpital Georges Dumont de Moncton ou je fus acueilli par le chirurgien auquel j’ai demandé : » Vas-tu me placer une broche ou des plaques et des vis ? »
Il m’a fait un grand sourire et m’a répondu ; » Je vais d’abord te faire une traction trans-calcanéenne ! »
Comprenez : enfiler un crochet dans l’os du talon pour pouvoir y accrocher des poids d’environ 5 à 6 kilos afin de tirer sur les fragment osseux pour pouvoir les remettre en bonne place.
Mon dimanche soir s’est donc passé au bloc opératoire et encore avec des substances bizarres,
À suivre…
Jacques