PPREMIER FÉVRIER 1992…et les jours suivants.

Bonjour,
Je me suis réveillé de cette nuit spéciale calme et détendu et content d’être encore en vie, l’acceptation m’avait libéré de mon angoisse, l’infirmière s’est bien occupé de moi et j’avais encore à l’esprit ce qui dans mes rêves ou mon inconscient avait habité mes pensées, sensations ou imaginations, peu importe, je me suis vu devant deux êtres d’énergie évoquant pour moi Jésus et Bouddha (!) qui me demandaient si je voulais guérir rapidement, quelle question, qui subitement me menait vers une négotiation :  » Oui, je veux bien, mais pas trop vite car je ne veux pas avoir à faire à la télévision et aux journalistes ! « .
Par la suite je me suis trouvé bien « gonflé  » d’avoir ainsi discuté de ce cadeau qui m’était proposé par deux êtres plein de magnificence et de bonté !.
Mon mental n’était pas capable d’accepter une guérison quasi instantanée telle que cela m’était offert.
La suite m’a prouvé que les promesses n’étaient pas des paroles en l’air et la guérison de mon accident fut telle qu’à la veille de ma sortie, le chirurgien qui faisait mon plâtre s’est tourné vers moi et m’a dit :  » Je ne sais pas ce qui se passe, mais il y en a un de nous deux qui va à la bonne église !  »
Je n’ai pas eu le courage de lui avouer que le 27 janvier je m’étais procuré les 4 cassettes de  » La guérison spirituelle  » enregistrée par Patrick Drouot et que je les écoutais assidument pour mettre toutes les chances de mon coté. Je ne lui ai pas dit non plus que ce même jour du 27 janvier, une partenaire d’un exercice de relaxation m’avait demandé si j’avais quelque chose au genou gauche, et que le 30 janvier une dame de Montréal qui examinait au microscope une goutte de mon sang m’a parlé d’un problème au genou gauche !…
C’est comme si dans l’énergie qui nous entoure l’information de mon accident était déjà présente !
 » Ce ne sont pas les évènements qui comptent, mais la façon dont nous les vivons !  » cette phrase d’Épictète m’est revenue à l’esprit et j’ai compris l’importance de notre attitude face à la maladie et même, oui même face aux accidents…
Après l’accident de mon fils en 1978 et le mien en 1992 à la même jambe j’ai pu créer des liens et ouvrir des compréhensions nouvelles dans ma vie et dans ma pratique médicale,
Je vous en reparlerais à une autre occasion,
Jacques

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