Bonjour,
La langue est l’organe du goût, et ce sont les papilles gustatives qui font le tri dans les différentes saveurs : amer, salé, sucré, acide.
Tout comme les autres sens, nous possédons une mémoire gustative qui se forme aprés la naissance et qui passe au moment du sevrage à découvrir de nouvelles saveurs dès que l’on introduit des aliments différents du lait et cette découverte s’accompagne de son lot de grimaces et de refus momentanés, parfois spectaculaires.
Par la suite le goût se développe avec ses préférences et ses rejets.
De nouveau les expériences alimentaires seront étoffées dans un contexte émotionnel qui va s’inscrire pour longtemps dans les banques mémorielles de notre subconscient.
Tout comme le chien de Pavlov, la vue de certains plats nous fera saliver et préparera notre langue à reconnaitre les saveurs, car il faut que la langue soit mouillée pour que les papilles gustatives deviennent efficaces !
Certaines aversions alimentaires liées à une découverte d’une certaine saveur dans un contexte perturbé émotionnellement peuvent même conduire à des allergies sévères.
J’oserais dire à l’inverse que des aliments liés à une expérience positive peuvent conduire au surpoids et même à l’obésité, car en leur présence le subconscient sussure gentiment à l’oreille : » Reprends-en juste une fois, oh, encore une autre, tu le mérites bien ! »
La modération a bien meilleur goût si nous sommes capables de ne pas cèder à la tentation du subconscient, qui lui se soucie peu de la prise de poids…
Parfois cette mémoire gustative se permet de faire des comparaisons du genre : « Ma mère cuisinait mieux que toi ! »…
Jacques