Bonjour,
J’ai beaucoup de respect pour les millionaires et autres riches fortunes de ce monde et cependant je ne les envie pas !
Car j’ai la ferme conviction que c’est une forme de réalisation visible sur un plan matériel et cela peut trés bien n’être qu’un vernis qui cache parfois des souffrances ou des manques ?
Pour moi, notre vraie richesse est en nous, on ne peut ni nous la prendre, ni la modifier et encore moins l’acheter…
Notre vraie richesse c’est notre mémoire ou nos mémoires, nos souvenirs et pour aller plus loin encore, nos banques mémorielles.
La pauvreté, c’est l’amnésie, l’absence de souvenirs, les » trous de mémoire » !
L’enfant est avide de tout connaitre, d’apprendre, de savoir et sa mémoire est libre et illimitée, l’éducation des parents, des professeurs et des relations sont disponibles pour fournir les informations nécessaires avec en plus la technologie ( livres, films, internet ).
A l’âge adulte les connaissances se spécialisent et continuent de s’entasser dans la mémoire et pour beaucoup de personnes plus âgées la mémoire à court terme laisse la place aux souvenirs qui remontent du passé ( De mon temps…!).
Nous avons des mémoires olfactives, des odeurs du passé, une mémoire auditive, des mots entendus, des musiques, des sons, des mémoires gustatives, la soupe ou la tarte aux pommes de la grand-mère, nous avons des mémoires visuelles des images, des paysages. et également des mémoires kinesthésiques, des contacts, des touchers et tous ces souvenirs se dissimulent dans notre conscience et notre subconscient se permet parfois de nous les remémorer.
Je vous en dis plus long dans le prochain article…
Jacques
Tag Archives: Mémoire
NOTRE RICHESSE . . .
LE SYMBOLISME DE L’ENFANT INTÉRIEUR
Bonjour,
Je vous ai déja partagé différentes questions à propos de l’enfant intérieur.
Certaines personnes, justement imbues de leur propre personne se gaussent et balayent du revers de la main ce concept pour lequel j’ai personnellement un respect et une admiration sans limites.
Je souhaite aujourd’hui attirer votre attention sur ce que représente notre »enfant intérieur » !.
Reconnaitre son existence c’est déjà ouvrir notre conscience à la mémoire de notre propre enfance, comment nous l’avons vécue subjectivement puisque c’est la seule façon possible.
Nous sommes nés dans un monde physique ou pour nous tout était nouveau et découverte, surprise et émerveillement, jusqu’au moment ou nous avons commencé à croire ce que d’autres nous disaient et ce que notre mental naissant élaborait en projections imaginaires.
Nous avons grandi dans un monde formaté et bien sur soi-disant formateur et un jour ou l’autre, nous nous sommes reniés.
Oui, vous avez bien lu : NOUS nous sommes reniés, pour étre comme les autres, dans le moule, à la mode, obéissants, serviles et souvent esclaves…
Prendre contact avec notre enfant intérieur c’est accepter d’être confronté à cette réalité, c’est accepter de nous pardonner cette auto-trahison ( même si nous avons alors pensé que c’était »les autres » qui nous trahissaient.)
Symboliquement c’est un peu comme si nous perdions un objet en marchant sur un chemin et que nous décidions de faire demi-tour en nous concentrant sur les pas que nous venions de parcourir…C’est aussi simple que cela !
Je vous offre le bon choix de faire cette démarche parce que voyez vous c’est bien grâce à mon enfant intérieur que je vous ai posté cet article.!
Le grand Jacques et le petit Jacques vous souhaitent bien du bonheur
SOUVENIR DU 19 AOUT . . .
Bonjour,
Le 19 Aout est pour moi un jour particulier car il représente le souvenir le plus fort de ma tendre enfance.
Je ferme les yeux et je revoie cette journée d’été ensoleillée chez ma grand-mère maternelle en Lorraine.
Mon père, militaire est en Indochine et mes deux soeurs ainées sont chargées de ma surveillance car ma grand-mére est dans la chambre dans laquelle ma mère est sur le point de mettre au monde un petit frère ou une petite soeur ?
Je profite d’un relâchement de la surveillance pour expérimenter…LA LIBERTÉ…
Je franchis la porte d’entrée, je descend les escaliers de la cour en avant et j’ouvre la grille qui mène sur le trottoir !
Les maisons qui suivent celle de ma grand-mère me protègent du chaud soleil d’été et je continue mon chemin en vérifiant de temps en temps que personne ne me cherche, prêt à courir vers le foyer ou se passent des évènements inhabituels…
Parti du numéro 29, je me rends jusqu’au numéro 49, C’est-à-dire dix maisons plus loin, un peu moins de 80 mètres (vérifié sur Googles maps !).
Du trottoir je fais la causette avec une petite Jacqueline qui est sur son balcon…
Après quoi je retourne sur mes pas vers la maison ou personne n’a remarqué mon absence, la petite soeur est née et ce petit monde se demande quel prénom lui donner ?
Toujours aussi bavard, je lance : » Jacqueline « ! et c’est ce qui fut fait !
Plus de 50 ans plus tard j’ai avoué mon escapade en expliquant d’ou venait le prénom de ma petite soeur.
Je n’ai jamais revue l’autre Jacqueline qui ne connait donc pas le fin mot de l’histoire qui a laissé une trace indélébile dans ma jeune mémoire…
J’avais 3 ans et demi !
Jacques