Bonjour,
Sous le regard bienveillant, du hibou un peu méfiant,
Je pénètre assez confiant, dans ce bois et ces tourments,
Je m’avance prudemment et j’observe attentivement,,
Tous ces obstacles et ces pièges, que pour une fois j’assiège,
Et débarrassé du chien, qui cachait le forgeron,
Je prends au creux de ma main, la clé de cette prison,
N’écoutant que mon courage, auprès de l’homme sans visage,
J’accepte de tourner la page, de modifier mon image,
Je traverse le fleuve noir, par les soins du nautonier,
Et je vois briller l’espoir, de pouvoir me retrouver.
De cet arbre lumineux, qui me cache la forêt,
Vite je détourne les yeux, pour ne pas m’y arrêter.
Et le cerf majestueux, au panache merveilleux,
Du château si précieux, vient pour m’indiquer le lieu.
C’est alors que le miroir, me retournant mon reflet,
Pour une fois me fait voir, que c’est moi que je cherchais !
Je reçois du roi pêcheur, cette belle pierre verte,
Qui pourra guérir mon cœur, et m’arrêter dans ma perte.
Et pour avoir tant marché, me voici récompensé.
Après avoir tant cherché, j’ai trouvé la liberté !
Je me suis forgé la clé, pour me désemprisonner.
De l’illusion insensée, qui masquait la Vérité . . .
Jacques